Comment cultiver sa liberté intérieure ?

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Sommes-nous réellement libres ou est-ce une illusion ? Il existe une idée dans la spiritualité qui semble être à l’origine de nombreux malentendus. On parle parfois de « liberté » ou de « libération », bien qu’il ne s’agisse pas d’une liberté politique mais plutôt de liberté intérieure. C’est la possibilité d’une indépendance totale qui donne au mot « liberté » sa connotation spirituelle. La confusion vient du fait qu’à première vue, on se sent déjà libre intérieurement, du moins la plupart du temps. Parce que toutes nos expériences internes sont authentiques et indépendantes. Nos pensées, nos émotions, etc. Bien que nous puissions être convaincus ou même forcés de changer d’avis, en fin de compte, c’est nous qui décidons.

En vérité, la plupart des gens n’ont qu’un petit aperçu de la véritable liberté intérieure. Ils vivent dans un état d’entrave assez loin de la liberté totale. À ce sujet, la conférence avec Matthieu Ricard, Christophe André et Alexandre Jollien, est un vrai cadeau qui nous a été fait pour cultiver notre liberté intérieure.  

Cette formidable conférence dure tout de même deux heures, alors si vous êtes pressé, je vous propose un résumé avec des annotations issues de ma propre réflexion sur le sujet.

Cela me rappelle d’ailleurs les cours de philosophie au lycée. À, à peine 18 ans, on nous demandait de nous exprimer sur les questions: 

  • Qu’est-ce la liberté ?
  • La liberté est-elle possible dans la restriction ?  

La réponse pourrait être oui et non, tout est une question d’état d’esprit. 

Quand notre mental constitue le premier frein à la liberté intérieure. 

Nous avons tous la capacité d’accomplir nos objectifs et pour autant il y a une sorte de conflit intérieur qui nous empêche de le faire. Ce peut être le regard des autres, un simple texto, une remarque, ou notre propre état d’esprit.

Prenons l’exemple simple d’une personne qui souhaite perdre du poids. Elle va acheter des livres sur le sujet, regarder des vidéos, lire des articles, etc. Et pour autant, le soir même elle va tranquillement regarder sa série préférée avec un paquet de chips ou de bonbons à la main. Pourtant, elle dispose de tout ce dont elle a besoin pour maigrir et y parvenir. Mais elle ne passe pas à l’action pour autant parce qu’il existe une restriction mentale.  

« Je commencerai demain »

 » Allez un petit dernier pour la route »

« Pas ce soir, je suis triste ou frustré »

Dans mon cas par exemple, j’ai plusieurs livres sur le yoga et la méditation. J’écris même sur ces sujets et j’aimerais pratiquer tous les jours. Mais je trouve toujours moyen de dire  » Je n’ai pas le temps, il faut que je travaille« . Réaction typique des entrepreneurs passionnés par leur job 😉 Résultats je peine à pratiquer régulièrement.

D’autant plus que mon conjoint m’a demandé pourquoi je ne faisais plus ça, je lui répondis alors :  » parce que je suis entrepreneuse et je dois m’assurer de générer suffisamment d’argent pour qu’on puisse survivre. Faire du vélo, du yoga ou de la méditation, ça ne rapporte pas d’argent « . Puis quant à mon tour je lui ai demandé :  » et toi, pourquoi tu ne vas plus à la salle de sport ? «  il a ri. Entrepreneur lui aussi, il se prive parce qu’il estime que le plus important pour l’instant c’est de générer suffisamment de revenus pour qu’on ne manque de rien. Au fond on se voile la face. Il y aura quand même un manque à combler ou une frustration à corriger un jour où l’autre. 

Pire encore, nous avons tous la mauvaise manie de nous restreindre à coup de fausses bonnes raisons pour ne pas passer à l’action. Commençons déjà par arrêter avec nos fausses excuses et sautons le pas. Car nous n’avons qu’une vie (du moins dans ce corps physique).  

Les dépendances nous rendent esclaves. 

liberté intérieure et addictions

La liberté intérieure c’est aussi être libre de toute dépendance. Quelle que soit sa nature : à des substances, dépendance affective, des objets, des likes, des jeux, etc. En étant dépendant de quelque chose, on perpétue de mauvaises habitudes qui nous privent de notre liberté. 

L’ennui avec la dépendance c’est qu’elle nous prive en même temps de notre volonté et nous rend réfractaire au changement. C’est ce qu’ont découvert les neurosciences du moins. On le constate assez facilement chez les alcooliques ou les drogués, qui éprouvent de grandes difficultés à se sevrer même s’ils ont conscience que leur dépendance leur est nuisible. Ils renoncent au sevrage qui est l’objectif final, parce que cela semble trop difficile. Alors qu’il est plus facile de renoncer à de petites choses qui déclenchent le désir de consommation, on réduit la durée d’exposition au facteur de dépendance progressivement. On va remplacer une mauvaise habitude par une habitude plus saine, etc.

Savoir renoncer est une forme de liberté intérieure. 

La liberté intérieure c’est aussi renoncer à un objectif trop ambitieux. Accepter d’être patient et de se concentrer sur les étapes intermédiaires à franchir pour parvenir à l’objectif. Alors plutôt que d’engloutir le paquet de chips en entier, on va manger juste la moitié la prochaine fois et ainsi de suite jusqu’à perdre la mauvaise habitude. 

La liberté de choisir ces relations. 

savoir choisir ses relations sociales

La liberté intérieure c’est aussi écouter son être profond en se demandant si telle relation vous permet de devenir la meilleure version de vous-même ou si elle vous rend esclave.  Si vos amis vous emmènent vers le haut avec eux, ou si au contraire, ils vous tirent vers le bas. 

Fréquenter des gens qui : 

  • Sont très matérialistes, 
  • Qui aiment la société de consommation, 
  • Qui ne jurent que par l’accumulation d’argent, 
  • Qui critiquent tout le temps, 
  • Et qui ne sont ni honnêtes, ni sincères, ni fiables, 

Tout ceci, ce sont des comportements qui finissent par déteindre sur nous. 

À l’inverse il y a les bons amis, qui n’ont rien à gagner et rien à perdre. Disons le clairement, ces amis sont très rares. Ils n’ont qu’un désir : le partage. Partager avec nous leurs connaissances du moment qu’elles sont en adéquation avec qui ils sont. Partager des instants ensemble, sans rien attendre en retour. Il n’y a pas une seule parole ou actes qui nuisent à notre personne. C’est ça la véritable définition d’un ami. Apaisement, discernement et enrichissement personnel (et non pas financier) sont les ressentis que l’on a auprès des amis du bien. 

Et puis dans nos relations avec les autres il y a également la connaissance de soi et l’observation de nos réactions qui sont une des clés de la liberté. Faire le choix de s’éloigner d’une personne qui nous nuit, c’est déjà un grand pas vers la liberté.  

À l’inverse, oser demander de l’aide aux autres c’est s’offrir la possibilité d’ouvrir sa propre prison et rompre la solitude qu’à créer notre problème. 

La liberté c’est ne pas rester passif et seul face à une situation qui nuit à notre propre liberté.   

Ces relations aux autres incluent également que, pour atteindre une certaine liberté, il faut abolir les étiquettes. Tous les préjugés que l’on peut avoir envers quelqu’un. Soyez dans l’amour inconditionnel et le respect de l’autre. Bien sûr il faut comprendre que l’amour inconditionnel n’est pas nécessairement romantique. Il prend plusieurs formes comme amitié. Ce type de relation s’appelle le lien écologique. C’est un lien qui ne s’accapare pas de l’autre parce que nous n’avons rien à perdre, ni à protéger. 

Quand l’ego nous prive de notre liberté intérieure. 

Pour notre ego il y a toujours une notion de territoire, de propriété et de quelque chose à protéger, à s’accaparer. Toutefois, c’est une illusion. Car en réalité, rien ne nous appartient vraiment.

Il intervient alors un concept connu sous le nom de pollution mentale. L’ego, c’est cette voix intérieure qui ne peut pas s’empêcher de discriminer et d’analyser tout ce qui lui passe sous le nez. “Ça c’est bien, ça c’est mal”. “C’est trop long” ou bien “c’est trop court”. “Tiens, t’a vu machin, il a fait ça”. Etc. 

Ce même Égo va venir polluer notre mental en nous incitant également à consommer. Consommer des informations, consommer des interactions sur les réseaux sociaux pour avoir des pseudo liens sociaux, consommer des divertissements, parfois inutiles. Ainsi que des incitations à acheter et à dépenser de l’argent. 

Qui n’a jamais eu envie d’acheter quelque chose après avoir vu une publicité attrayante ? Qui n’a jamais eu envie d’avoir quelque chose qu’une connaissance possède également ? 

Ce sont là, des chaînes invisibles. En effet, de nos jours nous vivons dans un monde qui nous influence discrètement et constamment. La manipulation est partout, sur les réseaux sociaux, dans la publicité, nos relations, les médias, à la télévision, etc. 

Concrètement, lorsque l’on a conscience de tout ceci, et surtout, qu’on réapprend à penser par soi-même : nous récupérons peu à peu notre liberté intérieure. 

La société de consommation, principal ennemi de la liberté. 

liberté intérieure et société de consommation
Time Square aux États_Unis, probablement l’une des rues les plus polluées visuellement au monde par la publicité et le marketing.

Cela rejoint le point précédent. C’est-à-dire que ces incitations on les retrouve jusque dans nos e-mails. Il n’y a pas un seul mois où je ne reçois pas un mail intitulé « votre cadeau » ou quelque chose dans le genre. Quand vient votre anniversaire, je parie que vous recevez au moins 3 à 10 emails de vos enseignes préférées, qui vous « offrent » généreusement un cadeau. 

Ledit cadeau étant en fait un code de réduction pour acheter un produit ou un service. Ce sont des techniques marketing. Où l’on donne quelque chose de gratuit en échange d’une action précise de notre part. On pourrait comparer ça à la pêche à la ligne avec un appât. Nous avons l’impression d’être libres dans nos choix, mais il s’agit très souvent d’une illusion. Nous sommes en vérité influencés par les entreprises et on se laisse facilement tenter par une offre à -70 % ou bien par un produit dernier cri que tout le monde s’arrache. Pourquoi réagissons-nous ainsi ? Parce que nous voulons être heureux, aimés et reconnus. 

Le but du marketing aujourd’hui c’est ça. Nous faire acheter quelque chose de manière impulsive, sous le coup des émotions. En tant que consultante en marketing je n’ai pas honte de le dire. Le marketing c’est de la manipulation subtile, basée sur nos connaissances en neurosciences. Et étrangement vous trouverez beaucoup de marketeurs dire : « mais non, le marketing c’est pas de la manipulation, C’est créer une relation de confiance« . Pardon mais cette pseudo relation de confiance que l’on crée, n’a qu’un seul intérêt pour nous : vous faire acheter !

La seule chose qui a changé entre les années 30 et aujourd’hui en marketing, c’est la technique. Nous sommes passés de techniques un peu bourrines à des méthodes plus subtiles basées sur le besoin, les émotions, les souffrances etc. 

Le marketing nous fait croire que nous avons besoin de quelque chose alors que nous n’en avons pas toujours la nécessité. Cela s’inscrit dans notre société de consommation où chaque entreprise répond aux désirs des consommateurs. Certaines vont même jusqu’à créer de nouveaux besoins de toute pièce. 

Je pense notamment à Apple, franchement est-ce nécessaire d’avoir le tout dernier iPhone quand l’ancien fonctionne encore parfaitement ? Je pense notamment à certains membres de ma famille qui, tous les ans, achètent en couple, le tout dernier Iphone chaque année. Donc deux fois 1200 € tous les ans… Les arguments étant souvent :  » oui mais il est plus puissant et y’a de nouvelles fonctionnalités « , “ oui mais le mien commençait à être lent”  … 

Cela fonctionne aussi avec les télévisions : “j’en ai une d’1m80 dans le salon, mais je vais la changer et en prendre une plus grande. J’ai un ami, il a une télé de 2m, c’est génial ! ”. 

Pareil pour les voitures, il y a des gens qui aiment changer de véhicule tous les 2-3 ans juste parce qu’ils se lassent vite. Je pense aussi aux gamers, qui changent de carte graphique tous les ans, juste pour avoir les meilleures alors que nous commençons à manquer de composants pour les fabriquer. Ce phénomène s’appelle l’hyperconsommation, c’est-à-dire consommer de manière inutile à la seule fin de satisfaire son ego.  

La liberté intérieure consiste donc à ne pas se laisser influencer par tout cela et se dire « est-ce que j’en ai vraiment besoin, ou est-ce que je suis influencé ? « . Nous avons la fausse impression d’être libres, de ne pas être affectés, face à toutes ces publicités qui ont envahi notre quotidien. Mais nous y sommes toujours autant vulnérables sans même nous en rendre compte. 

Pire encore, des études sur plus de 20 ans démontrent que : 

  • Nous sommes moins heureux qu’avant, 
  • Moins satisfait, 
  • Que nous avons peu de vrais amis malgré tous nos réseaux sociaux, 
  • Nous sommes moins sensibles aux notions de justice sociale et d’environnement.  

Il faut se rendre à l’évidence que nous vivons dans une société narcissique, hyper individualisée, avec des gens de moins en moins heureux et en moins bonne santé ! 

La liberté de choisir votre environnement. 

Cette liberté intérieure est par ailleurs affectée régulièrement par notre environnement. Nous ne sommes pas du tout dans le même état d’esprit dans un lieu bondé de monde en ville que face à l’immensité bleue de l’océan. Face à la nature, nous sommes plus facilement sereins. Et au contraire,nous sommes bien plus préoccupés par des choses qui ne nous concernent pas toujours dans un lieu bruyant et très fréquenté. 

C’est pourquoi il est important d’aménager un espace calme dédié à la pratique de la méditation. Ou bien de se rendre en forêt, en montagne, au bord d’un lac pour expérimenter la méditation intérieure mais aussi extérieure. Car oui regarder les étoiles, l’eau, ou la beauté du paysage et s’exalter devant la beauté de la nature, c’est aussi une forme de méditation. 

La méditation, pratique phare de la liberté intérieure. 

pratiquer la méditation bouddhique

Saviez-vous que la méditation est une fabuleuse pratique aux nombreuses vertus qui participe également à la liberté intérieure ? Ne serait-ce que la posture de médiation. Généralement le corps est droit, détendu et ouvert. Cette ouverture du corps se reflète dans votre conscient qui ouvre votre esprit. L’on va ainsi prendre tout ce qui vient sans juger, s’offrir quelques minutes à soi.  

Nous accueillons et écoutons nos sensations, nos pensées, les sons extérieurs, les envies, les émotions sans qu’aucun d’entre eux ne nous dérange. Ils font partie de l’expérience du moment présent. Observez-les, sans chercher à les modifier. Observez simplement dans quel état se trouvent votre corps et votre esprit. Ces quelques minutes de méditation peuvent vous permettre de mieux comprendre comment vous réagissez à certaines situations de la vie, vos émotions et pensées. 

Méditer c’est également prendre une pause et être libre de choisir ce que vous allez faire face à une situation donnée sans vos réflexes, sans vos automatismes, sans vos certitudes ni vos préjugés. Tout au long de la journée nous avons la possibilité d’effectuer 2 minutes de méditation pour reprendre réellement notre liberté de choisir nos réactions face à tel événement. Est-ce qu’envoyer paître quelqu’un qui nous casse les pieds et envenimer la situation est la meilleure solution ? J’en doute. Mais c’est pourtant le premier réflexe que nous avons. 

Méditer c’est apprendre à être dans l’instant présent et ne plus être esclave de nos pensées ou de nos réflexions. C’est être capable de vivre ni dans le passé, ni dans le futur, en faisant abstraction de nos ruminations et des projections. Elle nous enseigne à ne pas avoir de préjugé sur les autres et à nous émerveiller. À ce propos Alexandre Jollien disait : c’est comme dire a sa femme  » je te connaît comme si je t’avais fait ». C’est de la connerie. Ça veut dire qu’on va s’emmerder toute notre vie.  

Et je rajouterai même que, pour peu que madame ait un fort caractère, elle va peut-être même vous répondre  » tu ne me connais pas si bien que tu ne le crois« . C’est logique puisque chaque personne possède son jardin secret. On ne connaît pas toute la vie d’une personne dans les moindres détails, ce n’est pas comme si on l’avait vécu. Alors apprenons à fermer nos bouches par moment, ça vaudra mieux. 

Méditer c’est aussi être à l’écoute de son corps et de son mental. Quand on débute la méditation, on constate que la radio FM Mental, comme disait Alexandre Jollien, est toujours branchée et en train de dire «  Purée c’est long ! » Ou bien  » qu’est-ce qui fait chaud ! « . La liberté intérieure commence quand on arrête de prêter attention à ce type de pensée. Laissez les coulés, ne les jugez pas, ne les suivez pas. Parce qu’elles n’apportent absolument rien. 

Comment progresser vers la libération intérieure ? 

Vous le savez, on ne vient pas au monde avec tout notre savoir, nos compétences et nos capacités. Tout cela s’apprend. Et en fonction de nos apprentissages, le cerveau s’adapte. Plus on pratique l’altruisme, la bienveillance, l’empathie, la compassion et toutes les qualités positives de l’humanité, plus on s’améliore. L’esprit fonctionne sur ce point, comme le corps. Pour l’améliorer, il faut s’entraîner régulièrement. Plus facile à dire qu’à faire, vous direz-vous.

Fort heureusement toutes les techniques méditatives sont des exercices quasi parfaits à cet effet. Notamment parce que faire une pause méditative quand ça va mal, quand on a mal, que l’on ressent de la colère ou de la frustration, c’est faire un arrêt sur image. On effectue ainsi une introspection intérieure en observant nos impulsions. Nous apprenons à anticiper nos réactions si on se laisse emporter par nos réactions réflexes. Puis de choisir une autre façon de réagir. Prendre conscience de la peur ou de la colère, c’est mettre en lumière des blocages, des dangers, des traumatismes, etc.

En soi, prendre conscience des émotions permet de ne pas reproduire les mêmes mauvaises habitudes que l’on adopte par automatisme sous l’influence de ces émotions. L’entraînement mental c’est aussi être humble envers soi. Ne pas prendre la grosse tête parce qu’on maîtrise quelque chose ou que l’on possède beaucoup d’argent. Notamment parce que l’on a toujours des progrès à faire quelque part. Mais c’est aussi apprendre à ne pas prendre trop personnellement les remarques désagréables des autres qui généralement jugent sans savoir. Ainsi mieux se connaître soi-même c’est prendre le chemin de la liberté intérieure. 

Et puis, foutez-vous la paix. Comme disait Fabrice Midal. Arrêtez de vouloir être heureux, bienveillant, libre, etc. Tout est déjà en nous. Il suffit de prendre conscience de l’existence de cet espace bienveillant. Il n’y a rien à  » fabriquer « , on cherche encore trop souvent à atteindre ces buts. Sauf qu’il n’y a rien à atteindre parce que le bonheur et la liberté c’est un chemin, celui que vous empruntez pour arriver en haut de la montagne.

Nous ressentons parfois cet amour inconditionnel envers un proche qui ne dure qu’un instant. Le but c’est d’essayer d’y revenir, de retrouver cette bonté et cette bienveillance inconditionnelle et de la ressentir pour tous les êtres. De la même manière que le soleil ne fait aucune distinction pour illuminer le monde. À notre tour, illuminons le monde de la bonté, de la bienveillance et la souffrance se dissipera. 

La liberté intérieure face à la mort. 

La mort est inévitable, nous y passons tous. Pourtant la plupart du temps nous préférons tout simplement ne pas y penser. En disant  » le plus tard possible » ou bien  » je suis encore trop jeune, ça n’arrive qu’aux autres« . Dans un sens, on se prive de notre liberté en ignorant à quel point notre vie est fragile et qu’elle peut s’arrêter brusquement, sans prévenir. La liberté intérieure c’est prendre en compte que la mort nous attend tous, mais sans en faire une obsession.

Par ailleurs, les études en psychologie démontrent qu’une personne qui n’est pas préparée psychologiquement à sa propre mort, qui repousse la mort, est une personne beaucoup plus matérialiste. Si l’on y regarde de plus près, la plupart des gens n’ont pas réellement peur de mourir. Ils ont surtout peur de perdre ce qu’ils possèdent, leurs proches, leurs biens, etc. Peur de la séparation, de l’absence. C’est évident qu’à notre mort nous n’emmenons rien avec nous, outre notre expérience humaine dans l’au-delà.

Alors parler de la mort sans tabou, c’est aussi prendre conscience que la vie est un cadeau, le temps est très précieux et il faut en profiter pleinement. Pensez par exemple à tous ces jeunes qui, chaque année, meurent sur les routes. À tout juste 18 ans, à cause d’un bête accident. Des jeunes qui avaient toute la vie devant eux et plein de projets. Et même nos séniors, certains n’ont malheureusement pas le temps de réaliser un rêve qu’une crise cardiaque les emporte. Nous n’avons pas le temps de nous enguirlander avec les gens pour des broutilles. On n’a pas de temps à perdre à regarder le nombre de followers qu’on a sur les réseaux sociaux. Nous n’avons pas le temps pour des choses aussi futiles qui n’apportent rien à la vie, ni au monde.  

Soyez libre, n’attendez pas la retraite pour profiter pleinement de la vie. Trouvez votre passion, ce qui vous anime dans la vie et profitez de cette liberté.

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Temps de lecture : 16 minutes Dernière mise à jour : 16 novembre, 2022

photo auteure

Charlyne

Fondatrice de Metapsychie.com | Auteure en développement personnel et spirituel.

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